Prendre soin de soi commence par des gestes simples.

Découvrez comment alcaliniser votre alimentation et retrouver une santé de fer 💪

Considéré comme un symbole de santé, le lait est souvent présenté comme l'aliment complet par excellence, et les produits laitiers sont souvent considérés comme indispensables. Cependant, il est intéressant de noter que le régime alimentaire d'Okinawa au Japon, qui contribue à la longévité, exclut totalement les produits laitiers.

Le lait a connu une transformation significative au cours des dernières décennies, résultant de la sélection active des vaches. À titre d'exemple, les vaches d'antan vivaient environ 20 ans et produisaient entre 2000 et 2500 litres de lait par an.

Actuellement, une vache a une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans, produisant entre 6000 et 8000 litres de lait, voire jusqu'à 12000 litres pour les plus performantes. Cette évolution est attribuée à une sélection génétique intensive et à la traite pendant la période de gestation, impliquant l'administration d'hormones.

Environ 75 % de la population mondiale (avec une répartition non homogène, soit 41 % en France et très peu chez les Basques) présente une incapacité à digérer le lactose contenu dans le lait. Cette incapacité résulte de la diminution de l'activité de la lactase, une enzyme spécifique de la digestion du lactose, qui survient après le sevrage, un phénomène observé chez tous les mammifères.

Le lactose se trouve dans des produits tels que le lait et la crème fraîche, en quantités variables dans les yaourts et les fromages blancs, mais est absent du beurre et pratiquement inexistant dans la plupart des fromages. Il est crucial de noter que le lactose, ayant un pouvoir sucrant doux, est ajouté à de nombreux aliments (il est recommandé de lire les étiquettes). Cela peut entraîner une consommation involontaire de jusqu'à 100 g de lactose par jour, équivalant à environ 2 litres de lait.

Bien que le lait soit l'un des rares aliments ayant un indice glycémique bas, il peut entraîner une réponse insulinique anormalement élevée avec une consommation régulière de produits laitiers, conduisant à une résistance à l'insuline, une défaillance du pancréas, et un syndrome métabolique.

Les responsables d'une croissance excessive, elles favorisent également la perméabilité de l'intestin, laissant passer des fragments protéiques provoquant des réactions auto-immunes. Il est recommandé de ne pas introduire précocement le lait de vache chez les enfants présentant un risque génétique de diabète de type I.

Le taux d'hormone de croissance n'est pas adapté à la physiologie de l'enfant, car celui-ci met environ 2 ans pour doubler son poids, tandis que le veau atteint ce stade en seulement 5 mois. La présence d'IGF1 (facteur de croissance) est associée à de nombreux cancers, tels que ceux de la prostate, du sein et du côlon. L'apport de produits laitiers lors d'un cancer peut accélérer les processus de multiplication cellulaire.

Bien que la vitamine D protège l'organisme de la prolifération de cellules cancéreuses, les produits laitiers, en raison de leur teneur élevée en calcium, peuvent entraver la synthèse de la vitamine D, laissant des taux très faibles et augmentant ainsi les risques.

Les taux élevés d'œstrogènes et de progestérone, résultant du traitement des vaches même pendant la période de gestation, peuvent avoir des incidences sur les cancers des testicules, de l'utérus, des seins, des ovaires et entraîner une baisse de la fertilité masculine. Il est intéressant de noter que le lait est associé aux cancers de la prostate, tandis que les fromages sont liés aux cancers des testicules.

La consommation de lait entraîne un apport d'acides gras saturés, favorisant une augmentation du cholestérol, estimée à 9 % pour chaque litre de lait consommé.

De plus, les produits laitiers peuvent contenir des acides gras trans, qui augmentent le risque cardiovasculaire. Il est important de noter que la flore ruminale a le pouvoir de transformer des acides gras cis en acides gras trans, et ces derniers sont peu présents dans la nature, sauf dans le lait des ruminants.

Le docteur RIOU de Bordeaux a démontré qu'il existe au niveau pulmonaire des macrophages chargés d'éliminer les corps gras alimentaires par voie respiratoire, et que le lait active ces macrophages.

Il existe un lien entre la consommation de produits laitiers et des problèmes pulmonaires tels que la présence de mucosités, d'infections ou d'irritations chroniques. Il est recommandé de cesser la consommation de lait pendant un épisode infectieux ORL.

Le lait, en raison de sa richesse en calcium, peut entraîner une absorption limitée de ce minéral. Il est à noter que l'absorption du calcium est plus efficace lorsque sa quantité dans l'alimentation est réduite.

De plus, dans le cas d'une alimentation plus acide, caractérisée par une consommation élevée de laitages, de protéines animales, de sucres et de céréales, les besoins en calcium peuvent être accrus.

En revanche, dans un contexte d'alimentation alcalinisante, où les aliments d'origine végétale prédominent, les besoins en calcium peuvent être largement satisfaits sans recourir aux produits laitiers.

Le lait a la capacité de solubiliser très facilement les toxiques environnementaux, en particulier ceux qui ont une affinité avec les corps gras. Cela inclut la présence potentielle de pesticides, antibiotiques, résidus de vaccination, et autres substances nocives.

C'est l'une des raisons pour lesquelles les produits biologiques (BIO) sont recommandés.

Les produits laitiers biologiques sont produits dans le respect de normes plus strictes en matière d'utilisation de pesticides, d'antibiotiques et d'autres produits chimiques potentiellement nocifs, ce qui réduit le risque d'ingestion de ces substances indésirables.

Opter pour des produits laitiers biologiques peut être considéré comme une mesure visant à minimiser l'exposition aux toxines environnementales présentes dans le lait.

Le calcium joue un rôle essentiel, notamment dans la santé osseuse, le fonctionnement des neurones, les contractions musculaires, et la régulation du rythme cardiaque. Pour maintenir le taux de calcium dans le sang, il faut :

Le Pr. Mark Hegsted de l'Université d'Harvard souligne qu'associer l'ostéoporose à un manque de calcium est aussi simpliste que d'attribuer les infections à un manque de pénicilline.

Une alimentation saine peut couvrir des besoins en calcium de l'ordre de 500 à 600 mg par jour, bien que ces besoins varient d'une personne à l'autre en fonction de l'âge et de l'acidose.

Il est à noter que de nombreux habitants de la planète, en particulier en Afrique (à l'exception des Peulhs et des Massaï) et en Asie (à l'exception des Mongols), ne consomment jamais de produits laitiers.

Un exemple marquant est celui des Suédois, qui détiennent les records mondiaux en termes de consommation de laitages et de fractures du col du fémur.

Selon le naturopathe Robert Masson, fondateur du C.E.N.A., qui se démarque de nombreux de ses pairs en affirmant que la consommation de chair animale est indispensable à l'organisme humain, il préconise une consommation quotidienne d'environ 150 grammes de viande, de poisson ou d'œufs, à la fois pour le déjeuner et le dîner, pour un individu pesant 70 kilos.

De son point de vue, les corps gras d'origine animale fournissent des éléments essentiels au fonctionnement du corps humain, notamment :

N'oublions jamais que nous tous UNIQUE :

Alors que certaines personnes peuvent trouver l'alimentation végétarienne facile et agréable, d'autres non. Dans ce cas, c'est la quantité de viande qu'il faut adapter, là où souvent il y a excès.

Les coutumes reflètent le lieu de vie. Il est plus facile pour les Eskimos de manger du poisson que des fruits tropicaux, tandis que pour les Indiens hindouistes, il est plus naturel d'être végétarien que de consommer une vache sacrée.

Ainsi, je recommande de s'observer soi-même :